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26 mai 2008

Clinton ou Obama ? Les super-délégués trancheront

Les primaires des démocrates aux USA, c’est pas simple ! Déjà, le décompte des délégués gagnés par chaque camp prête le flanc. En effet, les premières primaires organisées en janvier dans les Etats du Michigan et de la Floride, qui ont été gagnées par Hillary Clinton, ont été invalidées par le parti démocrate. Motif : elles ont été avancées et ne respectaient pas le calendrier prévu. 286px_Map_of_USA_OREnsuite, il y a délégués et délégués. Si on regarde les délégués « simples », ceux qui sont issus des primaires et des caucus, Obama a déjà acquis la majorité absolue à la convention démocrate qui doit se réunir en août et choisir le candidat officiel du parti. En gagnant mardi dernier dans l’Oregon, dans l'ouest des Etats-Unis, Obama s’est assuré 1.646 délégués simples, contre 1.491 pour Hillary Clinton (la majorité est à 1627 voix). Et ce ne sont pas les 86 délégués qui restent à élire lors des primaires de Porto Rico le 1er juin et du Montana et du Dakota du Sud le 3 juin qui vont y changer grand-chose. Alors, la course à l’investiture serait-elle finie pour Hillary Clinton ? Eh bien non. L’ex-première dame ne désespère pas, et l’a fait savoir : il lui reste l’atout des « super-délégués », c’est à dire les élus et les cadres du parti. Ils sont à peu près huit cent, et deux cent d’entre eux seraient toujours indécis. Pour les convaincre, elle a pour elle ses victoires écrasantes dans les Etats les plus peuplés et dans le Kentucky mardi dernier, après celle obtenue en Virginie occidentale. En bref, elle peut revendiquer, à défaut d’être la candidate des délégués démocrates, être la candidate des démocrates tout court. Ca ne va quand même pas être facile : si on compte tout, y compris la Floride et le Michigan, Hillary Clinton a quand même environ 180 voix de retard. Un handicap accru par une faute récente : celle d’avoir fait une allusion déplacée à l’assassinat de Robert Kennedy. Même si la candidate s’en est excusée peu après, c’est une faute qui va lui coûter quelques voix. Et qui s’ajoute à celle, plus ancienne, des accusations « racistes » proférées par une de ses collaboratrices à l’encontre de Barack Obama. En marketing politique, une candidate qui passe son temps à s’excuser, ce n’est jamais bon.
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