Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le blog de Philippe Bensimon
Archives
Derniers commentaires
28 mai 2008

Marketing politique : Non, et non.

Non, et non. Hier, Nicolas Sarkozy a à la fois dit non au projet d'augmentation de la redevance audiovisuelle (proposition destinée à compenser la perte des rentrées de la publicité sur les chaînes publiques), et non à la proposition de la patronne du Medef Laurence Parisot de repousser à 63 ans l'âge de la retraite. La manœuvre est habile : obtenir de tiers des demandes socialement inacceptables pour ensuite mieux pouvoir les refuser. Nicolas Sarkozy se fait ainsi à peu de frais l'image du défendeur du pouvoir d'achat et du contrat social. Pour faire bon poids, notre médiatique président a même ressorti du placard où Jacques Chrrac l'avait rangé un vieux serpent de mer : la TVA à 5,5 % pour les restaurateurs. Il est presque sûr que Bruxelles refusera ce qu'elle a déjà refusé à plusieurs reprises, mais ce type de promesse ne coûte rien et fait patienter les gens.
Publicité
Commentaires
I
Vos commentaires sont toujours pertinents : vous semblez suivre votre petit bonhomme de chemin qui incite vos lecteurs -en tout cas moi-même- à réfléchir de façon "non figée", "évolutionnelle"(pardonnez ce dernier barbarisme, si barbarisme il y a).<br /> La première fois que j'ai eu une bonne opinion des conseillers politiques, c'est en écoutant une grande Dame que, malheureusement, l'on n'a pas assez écoutée : Madame Marie-France Garraud.<br /> C'était la première fois qu'une personne "politique", mais non journaliste, ni franchement sur le devant de la scène, "coach",mais pas seulement -"socratique" quelque peu, mais est-ce un abus de ce terme?- sucitait chez moi le même intérêt, les mêmes espoirs : l'équivalent, dans le domaine politico-économique de Monsieur Delors, la seule personne que j'ai trouvée vraiment probre et compétente dans le domaine des affaires publiques ; pour les autres, j'avais et ai toujours des reproches : décevant sur ce point, peut mieux faire sur celui-là, en contradiction sur un troisième point, etc...<br /> Puisque j'en suis aux confidences, il y a beaucoup de personnes que j'apprécie et je m'aperçois que c'est toujours pour une raison claire, que curieusement vous réintoduisez avec "Machiavel" : l'éthique.<br /> Vous "apportez" comme ce jeune philosophe dont je ne me souviens plus du nom, si simple, si compétent -un peur héritier de "Socrate", pardonnez-moi, ce n'est pas une manie, croyez-moi- qui rivalise l'auteur de "La naissance de la tragédie grecque" et met en lumière l'importance des idées fascisantes etabti-sémites de Kant, par ailleurs un chouchou de beaucoups d'intellectuels et de pauvres lecteurs besogneux de mon genre; ce philosophe -comme vous vous et quelques autre savent m'apprendre- nous apprend que Kant était le maître à penser de plusieurs nazis influents ("on peut être très éduqué et un parfait salaud",note-il)et il met en exergue ce raisonnement de Kant qui considérait qu'un enfant né hors du cadre de l'institution du mariage n'avait aucune existence (juridique), ce qui impliquait -ou affirlait?-qu'il ne pouvait y avoir, en aucun cas,d'infanticide à son égard.<br /> On voit les répercussions sur la pensée nazie et la barbarie qui en a découlé.<br /> Un autre personne "politique" que j'ai toujours beaucoup appréciéé est journaliste ; non seulement pour ses qualités journalistisques, mais également pour son honnêteté, sa probité : je veux nommer : Jean-François Kahn.<br /> Deux autres personnes purement politiques (elles privilégient "l'attitude juste, non biaisée" avant "l'attitude qui préviligie son intérêt personnel" (attitude des dirigeants chinois responsables et coupables des lycées, hôpitaux et bâtiments mal construits ayant entraîné des millier de morts dans le Sichuan en 2008; exemple pris à l'étranger par souci d'une meilleur illustrzation de mon propos): Le maire de Paris, l'actuel Premier Ministre.<br /> Tous ces exemples, et d'autres à qui je prie de m'excuser de ne pas les citer, ont, en dehors de leurs compétences, de leurs actions politiques que l'on peut ou non approuver, un point en commeun : la probité -enfin, l'éthique.
Publicité
Le blog de Philippe Bensimon
Newsletter
Le blog de Philippe Bensimon
Publicité